Grâce à un cours d’animation donné à des étudiants de 1ère année en graphismes, je me suis rafraîchit la mémoire sur les méthodes de tournage en stop-motion.
OK, c’est juste un travail hallucinant de précision, de patience et de créativité.
ENORME !
Ceux qui savent que chaque image d’un film est prise individuellement (en 30 images par seconde, c’est donc 30 photos… ou 15, mais j’y reviendrais), comprennent l’ampleur du travail accompli.
ENORME je vous dis.
Avant de vous présenter mon propre brickfilm (du stop-motion avec des briques de Lego), voici quelques exemples de « Derrière la scène » appelées aussi « Behind the scene » ou « Making of ».
Kubo and the Two strings
Le film d’animation Kubo est sorti des studios Laika (comme ses petits frères Boxtrolls et ParaNorman présenté plus bas, et Coraline qui n’est pas un Tim Burton comme « on » le pense souvent).
Dirigé par Travis Knight, le film aura fait travailler plus de 400 personnes dont pas loin de 30 animateurs, pour boucler cette oeuvre d’1h42, donc pour ceux qui suivent, plus de 140.000 photos (sans compter les scènes coupées).
Site officiel : https://www.laika.com/our-films/kubo
Coraline
Noces funèbres
On ne peux évidemment pas parler de stop motion sans parler de Tim Burton et de ses films d’animation qui ont marqué l’histoire du cinéma, comme l’incroyable… Noces funèbres (Corpse Bride).
Wallace et Gromit
Encore un incontournable du film d’animation, l’inénarrable duo de choc Wallace et Gromit de Nick Park.
Isle of dogs
Wes Anderson, déjà connu en stopmo (comme disent les pros) avec son film « Fantastic M. Fox », s’est emparé de la direction de « L’île aux chiens » sorti en 2018.
Un film qui mêle la 2D, avec des scènes en animations traditionnelles, la 3D avec le stopmo et l’impression 3D, puisque les chiens robots justifiaient totalement l’utilisation de cette technologie.
Trucs et astuces (tutos) pour le stop-motion
Ok, les pros sont des pros, ça dégoûte… ou ça motive. Moi ça m’a motivé.
Et si vous décidiez de vous essayer au stop motion ?
En fait, c’est pas si compliqué de commencer. Ce qui est infecte c’est de faire un truc aux oignons (skin… pardon).
Pour débuter donc il vous faut
– un appareil photo (le smartphone est très bien),
– de quoi le fixer (avec des pinces on s’en sort)
– et un truc à animer (n’importe quel objet fait l’affaire).
Des habitués du stop motion ont déjà fait des tonnes de didacticiels (tutorials en anglais), je vous ai fait une petite sélection de ce que l’on peut trouver.
Et je vous retrouve bientôt pour vous présenter ma toute première animation en stopmo (je sais, je me fais désirer).
Astuces pour noob : premier pas.
10 choses à faire quand on est brickfilmeur
Donner un coup de poing
Fabriquer des têtes pour le stop-motion
Stop motion karaté
Pour terminer, je voulais vous montrer qu’on peut même faire de l’animation avec des humains et leur faire jouer des scènes complètement folles, sans être obligé de les suspendre à des filins.
Sam et Niko de l’équipe Corridor, se sont éclatés sur un film d’arts martiaux. Ils ont salis des kimonos, mais ça rend super bien.
Ils mettent même à disposition les coulisses de ce film, où le monteur aborde les techniques utilisant after effects (logiciel d’effets spéciaux) pour stabiliser les photos, prises à l’aide d’une Gopro suspendue à des tuyaux en plastique.
J’avoue ça m’a rappelé cette vieille émission diffusée dans les années 70/80 dans l’île aux enfants : Pinkie pou (attention, qualité pourrie).