Une information intéressante découverte sur les réseaux sociaux fait mention du jeune Boyan Slat 16 ans, ayant imaginé un moyen de récupérer le plastique à l’abandon dans les océans (vous savez le fameux 8e continent). Son idée est en fait une plateforme ayant la forme de raie manta géante filtrant l’ensemble des océans en 5 ans (par gyre : un courant marin circulaire), alors que le scientifique qui découvrit ce 8e continent annonçait un chiffre plus près des 80 000 ans (o_O).
Voici la conférence de Boyan Slat aux TEDxDelft 2012.
Bien ! Et une fois qu’on a ramassé cette fantastique surface de plastique (estimée par Boyan Slat à plus de 7 millions de tonnes), on en fait quoi ? En faire du carburant est une des possibilités, résolvant du même coup un des problème de la prochaine décennie : la pénurie de pétrole (sous-entendu dont l’extraction est « bon marché »).
L’ingénieur indienne Alka Zadgaonkar a mis au point un système permettant justement de casser les molécules de plastique pour obtenir 80% des hydrocarbures liquides, 15% de gaz, et 5% de résidus de charbon.
L’IOC (Indian Oil Corporation) a rendu un document début 2003, puis en juin de la même année un protocole entre l’administration et la professeure Alka Zadgaonkar.
C’est une excellente nouvelle pour la planète, puisque les 150 millions de tonnes de plastique que nous produisons tous les ans pourraient être transformés en carburant, à un prix plus que raisonnable (0,20cts d’euros le litre d’après Mme Zadgaonkar).
Une solution envisageable en attendant qu’on trouve mieux pour rouler propre.
Sources : Boyan Slat, Paris Martch, Agoravox