Le temps passe et file, se défile et empile
Derrière nous les secondes, minutes, heures et années
Que nous ne voyons pas, ombres fugaces, preuves de passage
Jusqu’à nous rappeler son existence sournoise, un jour
Qu’il est bien présent, et sans trépassé passe pour devenir futur
Alors sans plus cette protection éphémère d’une pensée de soi qui ne colle pas
Notre humanité s’aigrit, se racornit sans répit
Jusqu’à s’éloigner de la réalité construite par nos soins
Et trop occupé à oublier nos rêves pour courir derrière nos fantasmes
On se retourne
Si j’avais osé, j’aurais…
RIP