Article modifié le 22 octobre 2017
Eh oui, bon nombre d’entre nous ont un jour ou l’autre eu l’idée de se lancer dans l’écriture, bien souvent après avoir terminé de lire LE livre du siècle, j’ai nommé : « Le Monde des non-A » d’Alfred E. Van Vogt (ah bon pas vous ?!).
Le soucis, c’est qu’il faut plusieurs choses pour arriver à offrir son livre à ses ami(e)s, plusieurs étapes pour être reconnu comme écrivain.
Alors, comment devenir écrivain ?
Pour ceux que cela intéresse, j’essaie d’écrire aussi. N’hésitez donc pas à passer lire quelques unes de mes nouvelles.
Comment écrire son premier roman et enfin devenir écrivain ?
Dans un premier temps, il va falloir trouver votre rythme. 6h par jour ou 6h par semaine ? 6h par semaine ou 6h par mois ? Uniquement le dimanche avant 5h du matin ou tous les jours après 22h ?
Ce qui compte, c’est la régularité (comme pour la course à pied). Sinon, on loupe une séance, puis deux et on se réveille un jour par se demander où on a bien pu ranger ce vieux fichiers… Raaaah comment s’appelait-il déjà ?
En ce qui concerne la préparation, il faut savoir une chose :
En vérité je vous le dis… non, nous ne sommes pas égaux devant un clavier 🙂
En effet, certains ont besoin de structurer leurs pensées avant de se lancer : études des personnages, des lieux, recherches historiques, chapitrage, etc. Mais d’autres ont au contraire surtout besoin d’inscrire immédiatement ce que leur cerveau leur dicte, là, tout de suite. Personne à ce qu’il semble, n’a la science infuse en ce qui concerne les ébauches de roman, les premiers jets. C’est chacun son rythme.
Pour ces écrivains qui aiment se jeter à corps perdu dans l’aventure du livre (je recommanderai quand même de savoir au moins comment doit se terminer l’histoire), je propose un exercice auquel je m’adonne depuis l’année dernière, j’ai nommé le Nanowrimo. Le Nanowrimo est un challenge d’écriture personnel (pas un concours, vous êtes face à vous-même) qui consiste à écrire un roman de 50.000 mots en 30 jours, du 1er au 30 novembre.
50k mots, c’est l’équivalent de bouquins comme le cycle de Tshaï de Jack Vance (en 4 tomes certes mais d’environ 200 pages chacun) ou de Motel 007, de Ian Fleming (un James Bond). Un mois c’est aussi le temps qu’il a fallu à Anne Rice pour écrire la version finale d’Entretien avec un vampire… c’est vous dire si c’est jouable 😉
Pour en savoir plus sur le Nanowrimo, c’est par ici.
Pour ceux-là mais aussi pour les autres écrivains, je vous propose quelques outils (mais pas vraiment de méthodes, je n’en ai pas la prétention. Il faut pas déconner, je n’ai encore publié qu’une nouvelle dans un prix littéraire local) pour développer votre envie d’écrire et pour vous aider à rester motivé.
Atelier d’écriture de Bernard Werber
Tout d’abord, vous pouvez vous appuyer sur l’expérience de romanciers reconnus comme Bernard Werber (les Thanatonautes) ou Maxime Chattam (Prédateurs).
Le premier préconise d’utiliser tout ce qui peut être utile dans la vie de tous les jours, le second utilise un cahier pour développer chaque personnage, lieu (qu’il visite), etc.
Pour comprendre leur façon de travailler il vaut mieux les écouter.
Dans cet atelier d’écriture dirigé par l’auteur des Fourmis, il vous sera expliqué comment structurer votre récit, quels obstacles vous rencontrerez et comment les éviter.
Brandon Sanderson (Coeur d’acier), s’est laissé aller à une interview ou il explique sa vision de l’écrivain. Il en profite donner quelques conseils d’écritures ce qui est toujours intéressant pour progresser. Vous pouvez trouver cet entretien sur
le site Elbakin.
L’inspiration
L’inspiration c’est l’idée, le concept, le scénario, les personnages… bref vot’ truc à raconter. Ce n’est pas simple car on peut parfois être atteint du mythique syndrome de la page blanche (ou de l’écran blanc pour les modernistes). Afin de déclencher l’inspiration et se sortir du cycle infernal des nuits maculées sur pages livides (j’avais déjà utilisé le mot blanche avant), piochez donc dans votre vie quotidienne, dans l’actualité politique, scientifique, religieuse, culinaire, people, dans les mythes et légendes ou des les yeux de votre moitié.
Prenez garde cependant car une fois ouvert le flot littéraire intarissable de votre imagination débridée, cette inspiration peut vous mener sur des terrains que vous ne connaissez peut-être pas encore (vous n’y connaissaez rien en informatique mais vous avez une super idée sur un ordinateur tueur… laissez tomber c’est déjà pris).
Or il est important, y compris dans un ouvrage de science-fiction, de savoir de quoi on parle.
Il faut connaître la réalité pour mieux lui tordre le cou.
Oui la recherche est un moment crucial dans l’écriture. Vous tâcherez donc de vous tourner vers des sources d’informations fiables si possible. Votre entourage pourquoi pas, mais aussi les bibliothèques municipales ou numériques :
– Wikisource, la bibliothèque libre ;
– ABU, la bibliothèque universelle ;
– Europeana, les collections culturelles d’ Europe ;
– Galica, la bibliothèque numérique.
Une fois que vos idées se bousculeront dans votre tête, il serait sans doute judicieux de les organiser.
Là je vous conseillerai de vous orienter vers les cartes heuristiques ou mind mapping en anglais. En gros : une idée égale une bulle. Vous déplacez et regroupez ses bulles en fonction des liens qui existent entre elles et votre histoire se construira quasiment toute seule.
Vous pouvez voir ce que donne une carte de ce type sur l’image (de mon cru) ci-contre, plaçant les éléments d’un début d’idée.
Bien sûr il est possible de faire ce travail à la main sur un carnet ou sur un mur avec des papier autocollant (post-it), mais on peut aussi vouloir bénéficier de la souplesse de l’outil informatique (essayez donc d’annuler votre dernière bulle sur le carnet sans laisser de traces).
Les outils standalone (qui s’installe sur votre machine)
– Freemind ;
– xmind.
Les outils web based (qui fonctionne sur internet)
– trello (celui que j’utilise pour mes écrits)
– Bubbl.us ;
– Wise Mapping.
Les applications smartphone (6)
– Simplemind Free (Android) – Pour moi, le plus intuitif ;
– MindJet Map (Android).
Ecrire un livre, le témoignage de Samantha Bailly, écrivain (1h30)
Le matériel
Bien sûr le papier et le crayon sont suffisant pour rédiger votre ouvrage, et c’est d’ailleurs un excellent moyen pour noter ses idées quand on ne dispose pas de l’outil informatique. Cependant, je pense qu’à notre époque, même si on a pas d’ordinateur à portée de la main, il y a des espaces un peu partout ou des ordinateurs sont à disposition du public. L’ordinateur qu’il soit muni d’une pomme, d’une fenêtre ou d’un pingouin et ce quelque soit sa puissance, vous permettra de gérer vos écrits de façon simple tout en vous donnant accès à des correcteurs orthographiques lors de vos moments de doute « Pivotiens » (digne d’une dictée de Bernard Pivot).
Il est à noter également que les moyens techniques actuels par le biais des smartphones et autres tablettes vous donnent les moyens de ne pas laisser s’enfuir la moindre petite idée salvatrice. Utilisez par exemple l’enregistreur vocal ou le bloc mémo.
Quels sont les outils utiles à un écrivain ? Je vous propose une réponse en 5 points (1) :
– Un outil de recherche sur votre ordinateur comme Copernic ;
– Une encyclopédie en ligne comme ce moteur qui en regroupe quelques-unes ;
– Une imprimante pour se relire (laser c’est bien, une boite à copie c’est plus écolo et une liseuse ou une tablette c’est le top) ;
– Un espace de stockage externe (disque dur ou cloud… en ligne quoi) ;
– Un moyen de prise de note rapide (smartphone, carnet de note, etc.).
Pour peu que vous manquiez de courage ou de membres pour tenir un crayon ou pianoter sur un clavier, il existe des moyens afin d’aider à la prise de note par la voix. Eh oui transformer votre douce voix en écrits est possible :
Reconnaissance vocale (pour écrire)
– CMU Sphynx
– Dragon Naturally Speaking (€)
– Speechware (€)
– Tazti (€)
– WordQ + SpeaQ3 (€)
Synthèse vocale (pour relire)
– Balabolka (+ les voix françaises)
– nvda project
– Speak Up
(€) = payant
Quelle méthode utiliser pour écrire
Une fois que vous avez réunit vos esprits pour imaginer votre histoire, par quoi commencer ?
Pour savoir par quel bout prendre votre premier ouvrage, faites-vous aider. Il existe plusieurs ouvrages qui vous aiguilleront et vous permettront de poser les fondations de votre oeuvre, avec par exemple :
– j’écris mon premier polar (Louis Timbal-Duclaux) ;
– Ecrire (Faly Stachak) ;
– Ecrire pour le théatre (Michel Ressi) ;
– Ecrire un roman et se faire publier (Bob Mayer).
Tout n’est cependant pas dans les livres et il vous faudra une bonne dose de motivation.
Voici donc 10 conseils pour écrire un roman (2) :
– Éprouvez votre motivation : avez-vous envie d’écrire ou juste de prétendre être écrivain ? ;
– Restez modeste : ne cherchez pas la révolution de l’écriture dès le premier roman ;
– Instaurez une routine de travail : il ne suffit pas de vouloir écrire un roman : il faut l’écrire. Pour cela plongez-vous dans la routine de l’écrivain ;
– Ne versez jamais dans l’ennui : si vous vous ennuyez vous-même à écrire et à raconter, changez de loisir ;
– Fichez vos personnages : dressez une petite fiche avec le nom, prénom, les origines sociales, le caractère, profession, goûts, dégoûts, description physique de vos personnages ;
– Collez au thème : restez dans al thématique de votre histoire, et si vous participez à un concours, ne soyez pas HS ;
– Ne recherchez pas l’originalité à tout prix ;
– Écrivez à propos de ce que vous aimez : pas la peine d’être un expert, mais documentez-vous sérieusement ;
– Faîtes un plan : une des méthodes consiste dans le découpage de votre futur roman en chapitres décrits à la façon de scènes de théâtre ;
– Ne demandez pas l’avis de vos proches : ils vont vous mentir pour vous encourager, mais ce n’est pas une bonne idée.
Exemple pour la création du plan d’un roman
Ecrire l’idée de base de votre roman : Une serveuse de bar découvre qu’elle a servit à ses clients par accident, une boisson qui donne l’éternelle jeunesse et décide de les tuer pour rester la seule immortelle (Heeeeere we aaaaaare ! pardon :p ).
Une fois l’idée écrite, développez chaque mot : Une serveuse (nom, prénom, taille, poids, caractère, qualités, défauts, etc.) de bar (bar à thème ? Situé où ? Qui est le patron ? Comment la serveuse a-t-elle été embauché ?) découvre qu’elle a servit à ses clients par accident (revoit-elle des clients au bout de dix ans qui n’ont pas changés ? ), une boisson qui donne l’éternelle jeunesse (D’où vient-elle ? Comment s’est-elle retrouvée dans ce bar ?) et décide de les tuer pour rester la seule immortelle (comment les retrouvent-elle ? comment les tuent-elles ? que sont-ils devenus après avoir bu la boisson ?).
Voilà c’est parti… à vous la suite ! (faites moi signe si vous développez celle-là 😉 )
Même si internet est une réserve inépuisable d’inspiration et de conférences multiples sur le sujet (je vous en ai d’ailleurs déjà mis un paquet ici… merci qui ?), vous pourriez souhaitez un accompagnement plus personnalisé.
Des auteur.e.s ont décidé de créer des vidéos pour vous aider sur certains sujets ainsi que des formations (attention à ne pas payer n’importe quoi non plus 😉 ) :
– Samantha Bailly samantha-bailly.com et sa chaîne Youtube ;
– Rebecca Monnery devenir écrivain et sa chaîne Youtube ;
Le style
Là c’est surtout une question de talent. Une bonne connaissance de la langue française est requise… si vous souhaitez écrire en français. Autrement de bonnes connaissances en suédois seront pour vous incontournables si vous voulez écrire des notices de meubles.
Ah oui sinon le talent, c’est quoi ? C’est un « truc » qui fait de vos écrits une drogue pour le cerveau des autres. Une façon d’écrire qui fera sauter les repas à vos lecteurs ou qui les obligera à acheter des protections urinaires.
Cela dit, si on a pas de talent mais que l’histoire intéresse 4 ou 5 potes, ça doit pouvoir passer, le Goncourt a été créé pour çà 🙂
Le style cela dit se travaille, se développe grâce à des règles, que l’on pourra transgresser par la suite… avec style.
– Figure de style
Fouillez également sur les portails de Wikipedia, très complets n’en déplaisent aux aficionados du Petit Larousse
– le portail linguistique ;
– le portail littérature.
Ecrire c’est aussi respecter la langue Française, que cela soit dans la bonne pratique de la ponctuation ou l’utilisation des règles typographiques (dont la ponctuation fait partie d’ailleurs) :
– La conjugaison ;
– La ponctuation ;
– Règles typographiques.
La relecture
Dans le terme « relecture », j’englobe plusieurs choses.
Tout d’abord nous ne sommes pas égaux devant maître Capello (paix à son âme), dieu du verbiage francophone s’il en est. Il faut donc être sûr que l’orthographe et la grammaire ne feront pas faire demi-tour à vos fans. Bien sûr il est toujours possible de proposer la tâche à des ami(e)s (6 ou 7 pour être sûr de ne rien laissez passer) et vous les en remercierez chaudement de ma part, mais… n’étant pas demandeurs, il est probable que la plupart n’irons pas au bout de la tâche ou que malgré toute la bonne volonté du monde ils n’apprécient finalement pas votre histoire. La motivation ayant fait long feu, la relecture sera plus ardue.
Je n’ai trouvé qu’un seul site capable de vous aider dans cette tâche : www.avantdepublier.com. Des lecteurs sont déjà inscrits et attendent votre oeuvre. Ce site permet à l’auteur de gagner de l’argent tout en se faisant évaluer. Le monde à l’envers ! (attention cependant car c’est un service payant. Pas cher mais payant).
Sinon il vous reste les réseaux sociaux dédiés (je pense notamment à certains groupes facebook) et leurs membres qui accepteront certainement de vous donner un peu de leur temps.
– Promouvoir les écrivains de demain ;
– Nouveaux écrivains ;
– Ecrivains.
La couverture
La couverture n’en déplaise aux puristes est la carrosserie de votre toute nouvelle voiture. Si la couverture n’est pas attrayante, votre ouvrage se vendra moins bien… c’est pas juste mais c’est comme ça.
Vous avez donc 2 choix :
– vous êtes ou avez des ami(e)s graphistes ou photographes et vous aurez la couverture de vos rêves (je suis également capable de créer votre couverture, contactez-moi pour en discuter) ;
– vous êtes… une quiche et vous n’aurez pas d’image. Bon j’exagère, il y a toujours moyen d’avoir une belle image gratuite qui donne une bonne idée de votre histoire, mais si rien ne vous convenait vous pourriez toujours vous rabattre sur une couverture simple de type Goncourt. C’est passe partout et ça mange pas de pain.
– bookcoverarchive.com ;
– recherche sur Google images avec les mots clés couverture de livres ;
– Blue Vertigo.
Le temps
On doit pouvoir se dégager du temps pour écrire c’est une vraie condition. Mais le temps on en a tous plus ou moins surtout si on est pas directeur de publication d’un magazine disons au hasard… d’arts martiaux 😉
On peut à la rigueur écrire dans les transports en commun, surtout si on fait Rambouillet > Paris > Rambouillet ou en voiture suivant qu’on est bloqué dans les embouteillages par palier de 10 mn.
Je ne sais, en fait, pas comment gérer ce temps d’écriture pour la simple et bonne raison que je n’ai pas terminé le 1/4h de mon prochain roman. Tout ce que je peux vous dire, c’est que la théorie voudrait que vous vous bloquiez au moins 1h par jour, sans remettre une seule journée, car ce sera une journée loupée, puis deux, trois, etc. et votre oeuvre n’avancera pas.
La diffusion
Là ou on pourrait trouver l’obstacle infranchissable… en fait non.
Vouloir être publier et vouloir être connu sont deux choses différentes. Ici, je vous donne quelques clés pour être publié mais être connu c’est votre problème d’artiste talentueux qui devra acheter une paire de lunettes noires pour sortir le chien.
De nos jours donc, il n’est plus obligatoire de passer par un éditeur, soucieux de rentabiliser un investissement. Internet permet de s’affranchir de cette étape et de s’auto-publier sans débourser le moindre kopec (et pour cause, en France c’est l’euro la monnaie, enfin jusqu’à ce que… bref c’est pas le sujet)
Le principe des sites qui permettent l’auto édition est de vous laisser construire votre ouvrage de A à Z :
– l’idée ;
– la rédaction ;
– la réalisation de la maquette du livre ;
… et de mettre ensuite à votre disposition les moyens techniques permettant de diffuser votre oeuvre, de la mettre en vente directement. Vous ne paierez aucun frais d’inscription et n’aurez nul besoin d’acheter un stock difficile à vendre. La rétribution du site se faisant sur chacune des ventes qui sera effectuée.
Les sites permettant l’auto publication sont :
– www.lulu.com
– thebookedition.com
– www.unibook.com
– www.bod.fr
– www.bookelis.com
Thierry Crouzet rédige un « petit » comparatif intéressant entre certaines de ces plateformes d’auto-publication : Auto publication, arnaques.
On pourra également tenter d’être sponsorisé par des lecteurs (nous ne sommes plus là dans la relecture mais dans le plébiscite) en passant par des sites comme My Major Company Books. Une fois la somme minimum fixée atteinte vous êtes publié.
Facebook, encore lui, peut aussi vous aider grâce à des groupes comme Les petites maisons d’éditions qui mettent en relation les auteurs et certaines maisons d’édition.
Les prix littéraires
Etre publier c’est une chose, mais être connu en est une autre, c’est ce que je disais plus haut. Ok mais comment augmenter sa renommée ?
En participant à des concours de nouvelles et des prix littéraires :
– www.prix-litteraires.net
– Prix littéraires
– Concours littéraires
Pour une liste des concours de nouvelles c’est plus compliqué, je vous encourage à vous rapprocher de votre commune. Certains prix sont organisés pour les étudiants comme le concours du CNOUS par exemple :
– www.cnous.fr
Pour terminer sur l’augmentation de la renommée on pourra également « laisser traîner » quelques ouvrages dans le métro, ou dans une administration, pourquoi pas dans les bacs des libraires (ça s’appelle du dépot sauvage je crois).
Ca gagne combien un écrivain ?
Ah oui, on peut aussi aborder cette problématique car un écrivain doit manger, payer son loyer, et soutenir sa famille… parfois. Il se trouve que c’est totalement variable.
– Est-ce votre premier écrit ?
– Votre nom est-il connu ?
– votre dernier roman s’est-il bien vendu ?
– vos romans font-ils polémiques ?
– quel éditeur avez-vous choisi ?
– cet éditeur est-il connu ?
– cet éditeur a-t-il fait votre promo convenablement ?
Toutes ces questions feront donc varier votre rémunération d’écrivain.
En 2010, l’Express (3) nous faisait part de l’expérience de Marie Billetdoux qui pour un ouvrage de 1997 avait reçu une avance de 325.000 Fr (environ 50.000 Eur), mais que l’année précédente elle n’avait touché moins de 9.000 Fr (environ 1.300 Eur).
En France (à cette époque… et il y a peu de chance pour que ça ai changé), le contrat-type prévoit que l’auteur touche 8 % de droits jusqu’à 10.000 exemplaires vendus, 10 % entre 10.001 et 20.000, 12 % au-delà. Il existe des variantes, avec des répartitions 10/12/14 ou des seuils fixés à 5.000 et 10.000 exemplaires. Cela représente donc, pour un livre vendu 20 euros, entre 1,60 et 2,40 euros par exemplaire pour l’auteur.
Mais combien d’exemplaires pouvez-vous espérer vendre, VOUS ?
Stoni (4) écrivain/blogueur avance quelques chiffres :
– 50 % de chances de vendre moins de 300 exemplaires,
– 90 % de chances de vendre moins de 1 000 exemplaires,
– 1 % de chances de vendre plus de 2 000 exemplaires.
Si cela peut vous consoler, même les stars peuvent avoir des difficultés à vendre. Voici quelques flops de l’année 2011 listé par les éditions Humanis (5) :
– Luc Chatel & Jean-Pierre Chevènement, Le Monde qu’on leur prépare, 931 ventes,
– Noël Mamère, La Malédiction des justes, 362 ventes,
– Christine Boutin & René Frydman, Les Nouvelles Familles, 261 ventes
Bernard Lahire, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon et auteur de « La Condition littéraire. La double vie des écrivains » explique la réalité de l’écrivain
Sites en vrac utilisés pour mes recherches
– Combien gagne un auteur ?
– Ce que gagnent les écrivains
– devenir-ecrivain.com
– www.syl.vlana.fr
– www.auto-edition.com
– le portail Wikipedia de l’édition
– www.sin.fr
– www.lepublieur.com
– Google Livres
Site à découvrir sur le même thème (liste que j’étofferai au fur et à mesure)
– A propos d’écriture
Sources
1 – 10 conseils pour écrire un roman
2 – La boite à outils de l’écrivain
3 – Combien gagne un écrivain
4 – Parlons fric (ou : combien gagne un auteur ? Sur quel tirage ? etc.)
5 – Combien d’exemplaires pouvez-vous espérer vendre ?
6 – Les 10 meilleurs applications Androïd de Mindmapping
Crédit photo : Anthony Rojo
Salut Gilles, sympas tes liens et ton article.
J’ai un manuscrit sous le coude mais n’ai jamais eu le cran de le faire publier. Une jistoire somme toute banale sur la perte d’un proche (mon père) après une absence de 20 ans, un livre relatant des souvenirs, des occasions manquées de faire se retrouver, etc…
J’irai voir tes liens dès que je vais mieux.
J’ai aussi un projet de BD en 3D dont je pourrai te parler si tu veux.
A+ et bonne continuation
Patrice MONIEZ
Salut Ô « Moniez » 😉
Ravi que mon article t’es jusqu’à poussé à laisser un commentaire, ça me touche.
J’espère que mon article t’aura amené à revoir cette timidité de nouvelle plume et que tu sauteras le pas. Tiens moi au courant, je serai ravi de suivre ta progression.
Quant à ta BD 3D, tu m’intéresses plus que plus et je serai de t’entendre là dessus surtout que je cherche un dessinateur pour un projet. Si ça te dit d’en entendre parler (sans que cela t’engage bien sûr), tu sais ou me trouver, au moins virtuellement.
A bientôt
Salut Gilles de rien….
Je te ferai parvenir mon manuscrit (sous quel format?)
Pour la BD on pourra en parler un de ces 4. Je peux te rendre visite si tu le désires. Pour ton projet je serais ravi d’en voir la couleur et pourquoi pas d’être dans la partie.
A bientôt et bonne continuation
Salut Patrice
Excuse du délai de réponse, mon magazine me capte tous mon temps.
Tu peux me contacter par mail ou via FB gilles.forge [at] gmail.com (je supprimerai le mail dans ce commentaire quand tu m’auras joint).
A+
Merci pour toutes ces informations, qui vont m’aider pour mon travail sur le KENPO KAI.
A ton service Yves.
Tu veux écrire un livre sur la discipline ?
bonjour Gilles, désolé je viens de voir que tu m’avais répondu il y a …. quelques temps 🙁
oui j’ai commencé des manuels par ceinture, et avec l’idée d’avoir du matériel pour sortir un livre sur le kenpo kai (sinon ma vie mon oeuvre mais je crains que ça ne soit moins vendeur 😉 ).